top of page

CAROLINE MURRAY

Je puise mon inspiration du quotidien. Ce que je vis et ressens, je tente de l’exprimer. Il y a une infime partie, je dirais 10% de mes réalisations, qui est purement intuitive voir même gestuelle, c’est l’instant du laisser-aller, le reste est technique. Une fois le sujet déterminé, il n’y a plus de place à la création, mais à la valorisation de la forme. Mon approche est grandement inspirées par le mouvement surréalisme et l’art figuratif, début vingtième siècle où s’inscrivent des peintres influents tel Picasso, Degas, Lempicka, Kahlo, Modigliani, Schiele, pour ne citer que ceux-là.

 

J’ai obtenu un DEC en arts plastiques en 1999, puis deux certificats en arts visuels et théâtre quelques années plus tard et terminé un Bac interdisciplinaire en arts en 2007. Ces années d’études m’ont permis d’acquérir et d’explorer plusieurs techniques, depuis, je peins aussi souvent que je le peux.

Mon parcours de peintre en devenir a été marqué par un atelier intensif de technique d’impression à l’eau-forte à Montréal en 2006 avec l’artiste graveur Louis-Pierre Bougie (1946-2021). La méthode d’impression qui consiste à la superposition de couches a eu une influence majeure sur mes compositions picturales depuis ce jour.

Des sujets récurrents :

La femme; profonde et secrète, je l’admire, une guerrière du petit quotidien, une porteuse de la charge mentale, une incarnation de la perfection qui s’acharne à trouver l’équilibre dans ses multiples rôles : la maîtresse, la ménagère, la carriériste, la mère, l’amie, la sœur, la fille. Souvent je la peins dans son plus simple appareil, presque nue, affichant ses plus beaux atouts, vulnérable et indifférente à la fois.

La spiritualité; parce que j’ai marché sur la route de Compostelle, de là, j’ai beaucoup prié. J’exprime par des symboles et des figures, ma propre perception du monde spirituel, la vie, la mort et ce qu’il y a entre les deux.

D’après l’œuvre de : je tente de m’approprier les œuvres du passé, celles dont les auteurs me surpassent et de loin. Je suis toujours étonnée du résultat lorsque l’original est loin derrière l’interprétation visuel que j’en fais.

Les personnages : fictifs, disproportionnés, un peu comme s’ils étaient tirés d’une bande dessinée. Ils sont les figures de style de mon histoire. Lorsque je suis amoureuse, je peins des couples en rose et bleu, si je suis triste, je peins des personnages accablés. Ils sont souvent en pleine action, pris sur le vif : en train de marcher ou faire quelque chose d’autre. Ils sont le prolongement de mon subconscient.

 

Les transitions : ce sont des réalisations qui pour la majorité sont abstraites. Par ses œuvres, je passe à autre chose, je m’évade dans le libre-expression. Je déploie les couleurs sans trop me soucier de l'intention de l'œuvre, puisque l'unique intention dans ces réalisations est le geste libre.

OEUVRES DISPONIBLES

bottom of page